visions du monde

Présenter les possibilités existentielles factices en leurs traits capitaux et leurs connexions, les interpréter en leur structure existentiale, cette tâche s’inscrit dans les cadres de l’anthropologie existentiale thématique (NA: C’est K. JASPERS qui a pour la première fois expressément saisi et exécuté, dans le sens de cette problématique, la tâche d’une doctrine des visions du monde : cf. sa Psychologie der Weltanschauungen (NT: Psychologie des visions du monde), 3ème éd., 1925. « Ce qu’est l’homme » y est questionné et déterminé à partir de ce qu’il peut essentiellement être (cf. l’avant-propos à la 1ère édition), ce qui ne manifeste que mieux la signification ontologico-existentiale fondamentale du concept de « situations-limites ». La tendance philosophique de la « psychologie des visions du monde » est au contraire totalement méconnue lorsque l’on veut ne se « servir » d’elle que comme d’une simple compilation de « types de visions du monde ». (NT: Cf. la note de l’auteur, supra, p. (249), n. 1.)). Par rapport à l’intention fondamental-ontologique de la présente recherche, la délimitation existentiale du pouvoir-être authentique attesté dans la conscience (Gewissen) à partir du Dasein et pour le Dasein lui-même peut être considérée comme suffisante. EtreTemps60