crié

Gerefune (SZ)

Mais comment devons-nous maintenant déterminer le parlé de ce parler ? Que crie donc la conscience (Gewissen) à celui qu’elle ad-voque ? En toute rigueur — rien ! L’appel n’énonce rien, il ne donne aucune information sur des événements du monde, il n’a rien à raconter. Encore moins aspire-t-il à ouvrir dans le Soi-même ad-voqué un « colloque avec soi-même ». Au Soi-même ad-voqué, rien n’est crié, mais il est con-voqué à lui-même, c’est-à-dire à son pouvoir-être le plus propre. L’appel, conformément à sa tendance propre, n’invite point le Soi-même ad-voqué à un « débat », mais, en tant que con-vocation (Aufruf) au pouvoir-être-Soi-même le plus propre, il est une pro-vocation (vocation vers « l’avant ») du Dasein à ses possibilités les plus propres. (EtreTemps56)