copule

Copula (SZ)

À quel point cette problématique influe sur l’interprétation du logos, et inversement aussi le concept de « jugement », par un curieux rebond, sur la problématique ontologique, c’est ce que montre le phénomène de la copule. On voit bien, en effet, en considérant ce (160) « lien », comment la structure synthétique est de prime abord posée comme quelque chose d’« évident », et aussi on constate qu’elle a conservé le rôle interprétatif directeur. Mais s’il est vrai que les caractères formels de la « relation » et de la « liaison » ne peuvent rien apporter, du point de vue phénoménal, à l’analyse structurelle interne du logos, il faut en même temps en conclure que le phénomène visé sous le nom de copule n’a finalement rien à voir avec un lien ou une liaison. En revanche, à partir du moment où l’énoncer et la compréhension de l’être sont pensés comme possibilités existentiales d’être du Dasein lui­même, l’interprétation du « est » — que celui soit proprement exprimé par la langue ou simplement indiqué dans la désinence verbale — s’intègre au contexte problématique de l’analytique existentiale. D’ailleurs, l’élaboration de la question de l’être (cf. 1ère partie, section 3 (NA: Cf. le plan général indiqué supra, p. (39).)) se trouvera à nouveau confrontée à ce phénomène spécifique d’être à l’intérieur du logos. (EtreTemps33)